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Les baroudeurs vont-ils se substituer aux sprinters lors de la 13e étape du Tour?

Après le triptyque alpestre, les coureurs vont pouvoir souffler à l’occasion de la 13e étape vendredi. Ils s’élanceront de Bourg d’Oisans, au pied de l’Alpe d’Huez, et rejoindront Valence après un parcours sans difficulté de 169,5 kilomètres. Sur papier, cette étape était idéale pour les sprinters, mais beaucoup d’entre eux sont déjà rentrés chez eux. Voilà qui pourrait modifier le scénario et favoriser les baroudeurs.

Les trois jours à travers les Alpes, dans la chaleur et par un rythme rapide, ont eux raison des lévriers du peloton. Jeudi, la route vers l’Alpe d’Huez a été fatale à André Greipel, Fernando Gaviria et Dylan Groenwegen qui ont abandonné. Ils ont ainsi rejoint Marcel Kittel et Mark Cavendish, mis hors délai la veille.

Thierry Gouvenou, qui a tracé le parcours du Tour, avait déclaré avant le Tour en évoquant la 13e étape : « Les sprinters sont de retour dans cette étape. Il y a peut-être un groupe de coureurs qui va attaquer tôt, mais je ne le vois pas aller jusqu’au bout, parce qu’un certain nombre d’équipes voudront mettre leur sprinter en action. Certainement les équipes qui ont encore zéro à leur compteur. Il s’agit d’une étape courte, sans obstacles notables. Dans neuf cas sur dix, ce sera un sprint. »

Entre-temps, beaucoup de sprinters ont disparu. Leurs équipes n’auront plus de raison de cadenasser la course. Il peut y avoir des opportunités pour les attaquants, mais ils doivent aussi avoir récupéré des efforts alpestres.

« J’espère vraiment une journée tranquille dans le peloton », a déclaré Serge Pauwels. « Tout le monde a désespérément besoin de repos, alors peut-être qu’il n’y a pas trop d’attaques. Oui, il y a déjà beaucoup de sprinters chez eux, mais il y en a encore assez dans le peloton qui pensent pouvoir gagner et leurs équipes, comme celles d’Arnaud Démare (FDJ) ou d’Alexander Kristoff (UAE-Team Emirates) vont rouler. »

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