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Jasper Stuyven veut mettre la pression sur les favoris aux mondiaux du cyclisme

Tout comme Oliver Naesen, Jasper Stuyven a participé à la conférence de presse d’avant Mondiaux à l’hôtel de la délégation belge de cyclisme mercredi soir. « J’espère pouvoir jouer un rôle », a-t-il déclaré à cette occasion.

Grâce à son succès lors de l’étape finale du BinckBank Tour sur le Mur de Grammont, Jasper Stuyven est confiant avant d’aborder la course sur route des mondiaux de cyclisme à Bergen dimanche en Norvège. Le coureur de l’équipe Trek-Segafredo est l’un des jokers de la sélection belge. « La discussion tactique doit encore avoir lieu », a débuté Stuyven. « Mais tout le monde sait plus ou moins le rôle qu’il devra endosser. Nous possédons une équipe très forte. Ollie (Oliver Naesen, ndlr.) et moi devrons mettre la pression sur les autres équipes dans le final, tandis que les autres coureurs belges devront faire le tempo durant la course ».

Si Naesen est le joker de luxe, Stuyven sera quant à lui le sprinter de service. « Je ne crois pas qu’on aura droit à un sprint massif », a ajouté Stuyven. « Normalement, je serai attentiste et n’irai pas dans une échappée. Mais si un groupe intéressant se dessine, je l’accompagnerai et on verra bien où cela me mènera. Je sais que je n’ai pas remporté de sprint massif cette saison, mais cela ne signifie pas grand chose. Je suis rapide. Encore plus après une course difficile ».

Stuyven veut profiter de la force de l’équipe belge pour mettre la pression sur les favoris. « La saison passée à Doha, nous avions fait la course avec un bloc solide. C’est pareil cette année avec une équipe très forte. Cela ne veut pas dire que nous allons attaquer inutilement, mais il faudra saisir notre chance et ne pas subir la course ».

Oliver Naesen se considère comme le joker de l’équipe belge

En prélude à la course sur route des championnats du monde de cyclisme dimanche à Bergen en Norvège, le Belge Oliver Naesen s’est présenté face à la presse dans l’hôtel de la délégation belge mercredi soir. Le champion de Belgique s’est dit prêt à jouer le rôle d’un leader de l’ombre au sein de l’équipe belge. La carrière d’Oliver Naesen ne cesse de prendre de l’ampleur. Après avoir endossé un rôle d’équipier lors de sa première sélection au sein de l’équipe belge pour les Mondiaux de Doha, le coureur de l’équipe AG2R va cette fois remplir le rôle d’un leader de l’ombre.

« Nos leaders désignés sont Greg Van Avermaet et Philippe Gilbert », explique Naesen. « C’est clair pour tout le monde au sein de l’équipe. Notre rôle sera de les amener sur la ligne le plus frais possible », poursuit-il avant d’embrayer sur différents cas de figure. « Imaginez un peu que le scénario se déroule autrement. Si Phil ou Greg sont en mauvaise position ou qu’ils n’ont pas de bonnes jambes, alors je devrai jouer ma carte personnelle. Je suis un peu le joker de l’équipe. Dans ce cas je devrai me battre dans les derniers tours pour pouvoir anticiper, tandis que Stuyven pourra se permettre d’attendre pour jouer le sprint. La tactique est simple. Nous devons rendre la course la plus difficile possible aux autres équipes, et avoir au moins un homme dans chaque échappée dangereuse, afin d’obliger les autres à s’employer. Semer la pagaille, en quelque sorte, dont on aurait le plus de chances de profiter. Nous possédons en effet l’une des équipes les plus fortes du plateau et devons utiliser cette force. Il faudra battre des gars comme Michael Matthews, Peter Sagan ou encore l’équipe italienne ».

Oliver Naesen avait reconnu le parcours en compagnie de la sélection belge fin avril, et regretté qu’il ne soit pas aussi difficile qu’annoncé. Une impression qui pourrait cependant évoluer au vu des récentes déclarations de certains. « J’ai entendu pas mal de gens qui trouvaient le parcours compliqué ces derniers jours », a enchaîné le Belge de 27 ans. « J’avais peut-être tort quand je disais qu’il était facile. On risque de sentir dans les jambes la succession d’ascensions et les 267,5 km à parcourir. »

Naesen ne serait pas contre une météo capricieuse dimanche. « Un peu de pluie pourrait jouer en notre faveur, on pourrait en faire notre alliée. Ça rendrait la course plus difficile… », a-t-il conclu.

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