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Des chemins non asphaltés au Tour ?

Le Tour de France va sans doute suivre la dernière tendance du cyclisme professionnel : emprunter des chemins non asphaltés.

Récemment, Gand-Wevelgem a annoncé que les coureurs rouleraient cinq kilomètres sur des chemins en semi-dur l’année prochaine, autour de la commune de Ploegsteert. Ce n’est pas neuf : la Strade Bianche, la course toscane, le fait déjà et, depuis 2007, le Giro emprunte régulièrement des chemins non asphaltés. La semi-classique belge Coupe Sels a également cherché des routes aventureuses l’année dernière et ASO a introduit quelques kilomètres sur des cailloux dans la première étape de Paris-Nice.

L’expérience indique que les coureurs peuvent s’attendre à ce qu’ASO emprunte de tels chemins au Tour 2018. D’après des journaux bretons, le peloton devrait pédaler trente kilomètres sur des chemins non asphaltés dans une étape allant de Lorient à la pointe du Pointe du Raz, avec arrivée à un phare célèbre. Les coureurs emprunteraient une partie du parcours du Tro-Bro Léon, une semi-classique bretonne qui cherche de tels chemins depuis 1984 et est surnommée Le Petit Paris-Roubaix ou l’Enfer de l’Ouest. Décision définitive en octobre 2017, lors de la présentation officielle du Tour 2018.

Par Jonas Creteur

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