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Amstel Gold Race – Greg Van Avermaet: « Je viens pour la gagne »

Vainqueur, dimanche dernier, de Paris-Roubaix, le premier monument cycliste de sa carrière, Greg Van Avermaet (BMC) enchaînera ce dimanche avec l’Amstel Gold Race, course d’ouverture du volet « ardennais » des classiques printanières. L’intention du champion olympique belge est de gagner l’épreuve néerlandaise où il n’a jamais vraiment brillé.

Dimanche, à l’Amstel Gold Race, Greg Van Avermaet nourrira un seul objectif: la victoire. Le vainqueur de Paris-Roubaix a récupéré de ses efforts jusqu’au boutistes dans l’Enfer du Nord et il veut enfin briller dans la classique néerlandaise, sublimer encore son état de forme qui lui permet de signer le meilleur printemps de toute sa carrière. En 6 participations à l’Amstel Gold Race, Greg Van Avermaet a signé son meilleur résultat en 2015 (6e).

« J’avoue que les efforts consentis à Paris-Roubaix m’ont contraint à un repos un peu plus long que d’habitude », a-t-il expliqué vendredi à l’hôtel de son équipe à Chaudfontaine. « Je n’ai d’ailleurs pas pu m’entraînement normalement mercredi, mais les choses sont rentrées dans l’ordre depuis lors. Il y aura certainement des coureurs moins fatigués que moi au départ de l’Amstel mais je pense que j’ai encore le potentiel pour gagner la course. »

Le changement de parcours intervenu dans la finale de l’Amstel Gold Race n’est pas du goût de Greg Van Avermaet. Le Cauberg, souvent juge de paix de l’Amstel (1,8 km de l’arrivée), a été supprimé du dernier tour, ce qui repoussera la dernière bosse, le Bemelerberg, à 7,4 kilomètres de l’arrivée.

« Je n’aime pas trop les changements mais ce sont les coureurs qui font toujours la course. La finale est désormais sur des routes bien larges comme on peut en trouver dans d’autres courses flandriennes. Je pense que le vent jouera un rôle sur une issue en sprint massif. En ce qui me concerne, je ferai ma course sans trop me soucier de la concurrence, notamment de Sonny Colbrelli, de Philippe Gilbert, qui peut aller loin dans la finale, et des coureurs qui sortent du Tour du Pays Basque qui seront très forts, Valverde et Matthews en particulier. Je connais bien les routes de l’Amstel où je m’entraîne souvent depuis longtemps. Je les connais même mieux que celles des pavés de Paris-Roubaix. C’est donc un atout. Je suis certes en compétition depuis le Nieuwsblad, c’est long, mais j’ai cette spécificité de pouvoir rester en condition très longtemps. »

Greg Van Avermaet pourrait enchaîner avec Liège-Bastogne-Liège, course qu’il n’a disputée qu’à trois reprises (7e en 2011, 73e en 2012, 63e en 2013). « Tout dépendra de mon résultat à l’Amstel et de mes sensations après cette course. La Doyenne est donc une option pour moi, même si c’est la plus dure de toutes. Si j’y participe, ce sera dans l’optique d’y faire un résultat. Mais l’Amstel, ce sera pour la victoire. »

En 2017, Greg Van Avermaet s’est imposé dans quatre courses majeures d’un jour: Circuit Het Nieuwsblad, Grand Prix de l’E3, Gand-Wevelgem et Paris-Roubaix. Il a également gagné avec son équipe BMC les « contre-la-montre » par équipes du Tour de la Communauté de Valence et de Tirreno-Adriatico. Il s’est par ailleurs classé 2e du Tour des Flandres et des Strade Bianche.

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