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Soupçons de corruption sur l’attribution des jeux de Rio

Trois jours avant l’attribution des Jeux à Rio, le 2 octobre 2009, un homme d’affaires brésilien a versé 1,5 million de dollars au fils d’un membre influent du CIO, rapporte le journal Le Monde vendredi sur son site.

« Selon nos informations », écrit le quotidien français, « la justice française dispose d’éléments concrets mettant en cause l’intégrité du processus d’attribution des Jeux olympiques (JO). Rio aurait triché. »

Le Monde révèle qu’une société liée à un richissime homme d’affaires brésilien a versé, le 29 septembre 2009, soit trois jours avant l’élection, le 2 octobre, de la ville hôte des jeux de 2016, 1,5 million de dollars au fils de Lamine Diack, alors président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) et membre du Comité international olympique (CIO).

« Les magistrats soupçonnent des manoeuvres destinées à acheter les votes de membres du CIO lors de la désignation. En France, une enquête préliminaire a été ouverte en décembre 2015 par le parquet national financier, qui travaillait déjà, depuis quelques mois, sur des soupçons de corruption à la tête de l’IAAF ».

Le Monde ajoute que le Namibien Frankie Fredericks a touché 299.300 dollars, le jour du vote le 2 octobre 2009 par l’entremise de sa société domiciliée aux Seychelles, Yemi Limited. L’ex sprinteur était à ce moment-là scrutateur pour le Comité international olympique (CIO). Il devait s’assurer du bon déroulement du vote. Il est aujourd’hui président de la commission d’évaluation des Jeux 2024 et membre, depuis 2015, du Conseil de l’IAAF.

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