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Philip Milanov s’abstient de toute pression avant Rio

Fin août, Philip Milanov a remporté la première médaille d’argent pour la Belgique à l’occasion des championnats du monde à Pékin. En lançant le disque à 66,90 mètres, le Brugeois avait également établi un nouveau record national.

L’athlète de 24 ans attirera naturellement tous les regards l’été prochain lors des Jeux olympiques de Rio, mais celui-ci veut éviter de subir une trop grande pression et préfère avoir des attentes bien plus prudentes.

« Mon premier objectif à Rio sera de passer les qualifications », a-t-il expliqué lors du stage olympique du COIB vendredi à Lanzarote. « Si je réussis ce premier but, je serai déjà satisfait. Il y a ensuite beaucoup de choses qui peuvent se passer en finale, mais je ne m’en fais pas trop. Passer les qualifs est d’ailleurs mon objectif lors de chaque tournoi. C’est le plus important et c’est à ce moment-là que l’on doit prendre le moins de risques. En finale, il s’agit purement de lancer le plus loin possible. »

Le lanceur belge prévoit que le niveau aux JO sera supérieur à celui des Mondiaux de Pékin, où manquait également le champion olympique sortant, l’Allemand Robert Harting. « Ce ne sera pas une compétition facile. Tout le monde sera bien préparé. A Londres, le podium en entier avait lancé plus loin que 68 mètres. »

La marge de progression de Milanov se situe essentiellement au niveau de la croissance de sa force musculaire. « C’est là-dessus que je dois surtout m’entraîner », a-t-il ajouté. « Mais je n’ai que 24 ans. J’ai encore quelques années pour devenir plus fort. Ce petit manque de force je le compense par une vitesse de rotation plus élevée que mes concurrents. C’est là ma spécialité. »

Le stage à Lanzarote est aussi l’occasion pour les athlètes belges de rentrer en contact avec des collègues d’autres disciplines. Milanov a ainsi fait connaissance avec le judoka Toma Nikoforov, qui tout comme Milanov est d’origine bulgare. « C’est un gars très sympathique. Nous sommes tous deux nés en Belgique, mais c’est ‘cool’ de pouvoir parler Bulgare avec lui. J’ai aussi beaucoup de respect pour les nombreuses séances d’entraînement très dures auxquelles les judokas doivent s’astreindre. »

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