© BELGA

Les Red Panthers défient l’Allemagne en demies dans un ‘remake’ de Boom 2013

Jeudi, sous le coup de 17h00, les Red Panthers tenteront pour la toute première fois de leur histoire d’empocher face à l’Allemagne leur place en finale d’un championnat d’Europe de hockey féminin.

Les Allemandes, 7èmes mondiales, ont terminé premières du groupe B avec le maximum de points (9/9) et tenteront de reproduire le résultat obtenu contre la Belgique en 2013 à Boom, éliminant en demi les Belges aux shoot-outs 2-0, après que le duel se soit terminé par un partage 2-2 au terme du temps réglementaire, avant de décrocher le titre continental deux jours plus tard.

Les protégées de Niels Thijssen se sont quant à elle classées à la deuxième place du groupe A avec 6 points, après une nette victoire 6-0 contre la Tchéquie, une courte défaite 1-0 devant les N.1 mondiales néerlandaises, et un succès 2-1 face à l’Espagne.

« Ce sera du 80/20 en faveur de l’Allemagne », annonce l’entraîneur fédéral belge, qui souligne la force physique des hockeyeuses d’outre-Rhin et leur expérience dans les grands tournois.

« Pas d’accord! » répond Xavier Reckinger, l’ancien Red Lions aux 328 capes, également ex-entraîneur des dames du Braxgata ainsi que de l’équipe nationale des -21 ans filles, et à présent T2 chez les Danas de l’équipe d’Allemagne. « L’équipe la plus expérimentée au niveau des capes, c’est la Belgique. Nous possédons l’équipe la plus jeune du tournoi. Nous venons d’intégrer 10 nouvelles joueuses dans l’équipe mais c’est vrai que la sauce prend bien et que nous jouons très bien pour l’instant. Elles m’ont impressionné contre l’Irlande. L’Allemagne reste une équipe de tournoi. Les filles ne se voient pas aussi souvent qu’en Belgique. On leur laisse énormément des responsabilités dans leurs entraînements individuels et recevons un ‘feed-back’ via internet. Mais ce sera une rencontre très spéciale pour moi jeudi. J’ai entraîné six Panthers en clubs et sept lors de la Coupe du monde juniores de l’an dernier au Chili. Victoire ou défaite, je serai sans doute celui qui pourra le plus facilement gérer mes émotions dans les deux cas de figure », a conclu l’Anversois de 33 ans.

Contenu partenaire