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Les Philadelphia Eagles surprennent en s’imposant face aux New England Patriots

Les Philadelphia Eagles ont créé la surprise dimanche soir à Minneapolis en remportant la finale du championnat professionnel de football américain (NFL) face aux New England Patriots, champions en titre, lors du Super Bowl, évènement hyper médiatique aux Etats-Unis.

Les Philadelphia Eagles se sont imposés 41-33 lors de la 52e édition de ce Super Bowl au terme d’un match exaltant de bout en bout.

Le quarterback Tom Brady n’est pas parvenu à reprendre la main en toute fin de match, perdant le ballon lors d’une phase offensive décisive. Tout semblait pourtant écrit pour que New England, mené plus des trois-quarts de la rencontre, signe une nouvelle performance historique et marche à nouveau sur son adversaire, comme il l’avait fait l’an dernier après avoir été menés 28-3 dans le troisième quart-temps face à Atlanta, pour l’emporter 34-28 en prolongation.

Porté par Tom Brady, les Patriots étaient mêmes brièvement passés devant pour la première fois de la rencontre (33-32), à 9 minutes du coup de sifflet final.

Mais les Eagles ont tenu bon, jouant crânement leur chance comme ils l’avaient fait durant toute la rencontre. Après avoir passé la soirée à tourner autour de Tom Brady, la défense de Philadelphie, l’une des plus efficaces de la NFL, a fini par l’atteindre à plusieurs reprises en fin de partie.

C’est le premier titre de Philadelphia depuis la création du Super Bowl (1967), après deux finales perdues en 1981 et 2005, cette année-là contre les Patriots, sur le fil (24-21).

Contre toute attente, la rencontre a tourné à un mano a mano entre Brady, le monument, et l’improbable Nick Foles, qui n’était encore qu’un quarterback remplaçant début décembre.

Si le score n’est pas le plus impressionnant de l’histoire, les deux équipes ont progressé de plus de 1.100 yards au total durant le match, pulvérisant le record du Super Bowl (929).

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