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Les Castors Braine ont rendez-vous avec l’histoire

Pour leur première participation à une coupe d’Europe, l’équipe féminine de basket de Braine, les Castors, dispute ce soir (20h30) la demi-finale retour contre Istanbul University. Solides et victorieuses en Turquie (73-77), l’exploit est à portée de main. Elles pourront compter sur le soutien du public, la capacité de la salle André Renaud a même été augementée de 200 places pour l’occasion.

L’équipe féminine des Castors Braine est à 40 minutes d’un véritable exploit. Des 20h30, les projecteurs de l’Eurocoupe seront braqués sur ces filles qui n’attendent qu’une chose : devenir la première équipe belge de basketball à disputer une finale européenne.

Castors Braine est monté en D1 il y a quatre saisons gravissant les échelons très vite pour décrocher l’an dernier le doublé Coupe-Championnat avec Thibaut Petit, son coach parti rejoindre les messieurs à Verviers-Pepinster cette saison. Pour lui succéder, le coach de l’équipe nationale lettone, Ainars Zvirgzdins. Une grosse pointure qui aura permis aux Brainoises de passer la phase de poules en Coupe d’Europe avec un sans-faute, permettant à Castors Braine de terminer premier au ranking après le premier tour lui permettant de jouer ensuite tout ses matches-retour à domicile. « Ce qui est un indéniable avantage, » selon Jacques Platieau, président du club. « Je ne suis pas sûr que nous aurions passé Mersin (une autre équipe turque) en quarts de finale. »

Première participation pleine de promesses

« Rien que le fait de se dire que nous serions vraiment déçues de ne pas aller en finale, est incroyable », souligne Marjorie Carpréaux (27 ans-1m65), la capitaine, 5,7 assists de moyenne sur la scène européenne. « Cela veut dire que l’on a atteint un niveau jamais vu en Belgique. »

Avec un bilan de 10 victoires en 11 rencontres, Castors Braine est la révélation sur la scène européenne pour sa première participation à la Coupe d’Europe. Invaincues en championnat après 20 journées, les Brabançonnes Wallonnes dynamisent le basket féminin belge avec un engouement sans précédent. La salle André Renaud, sera trop petite (2.000 spectateurs) pour l’occasion.

L’équipe n’a pas souhaité jouer à Mons

« C’est un événement unique pour notre club et le basket féminin », a expliqué le président Jacques Platieau. « Cela n’est jamais arrivé pour un club belge. L’engouement est tel que nous aurions pu remplir une salle de 4.000 personnes. » Un déménagement a même été évoqué. « La demi-finale à Mons ? la question s’est posée. Nous avons demandé aux joueuses et au coach ce qu’ils en pensaient et de manière unanime, ils ont souhaité jouer à Braine » a expliqué Jacques Platieau à nos confrères de la DH. En cas de qualification pour la finale, la question reviendra sur le tapis.

Une des forces de cette équipe, en plus de pouvoir compter sur un entraîneur chevronné, est le fantastique mélange de cultures basket. « Avec 6 Belges, 2 Néerlandophones, 4 Francophones, une Lettone, une Estonienne, un coach Letton, deux Américaines, toutes, on joue ensemble avec un remarquable esprit d’équipe, c’est notre force », résume bien Krystel Ballau, 30 ans.

L’autre demi-finale oppose les Françaises de Villeneuve d’Ascq, avec Ann Wauters, aux Israéliennes du Maccabi Bnot Ashdod, victorieuses chez elles à l’aller de 9 points (66-57).

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