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Jeux Olympiques : la lutte passe à la trappe en 2020

La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a décidé ce mardi d’évincer la lutte du noyau dur de sports qui composeront le programme olympique des Jeux d’été de 2020, a annoncé son porte-parole Mark Adams.

La fédération internationale de lutte devra postuler à nouveau pour espérer figurer au programme olympique. Elle se retrouvera face à sept autres sports qui frappent à la porte des JO, le squash, l’escalade, le karaté, le wushu – un art martial -, le baseball/softball, le wakeboard – un sport nautique – et les sports de roller, pour la seule place restant à prendre au menu olympique des JO de 2020.

« C’est une grosse surprise. Une ou deux voix, peut-être, ont fait la différence entre le pentathlon moderne et la lutte », a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Le CIO doit valider le programme des JO-2020 lors de sa session à Buenos Aires en septembre, qui confiera l’organisation de ces mêmes Jeux à l’une des trois villes finalistes, Istanbul, Madrid ou Tokyo.

« Cette décision était sur les 25 sports du noyau dur », a insisté Mark Adams lors d’une conférence de presse. « C’est juste une recommandation de la commission exécutive. C’est la session qui décidera quels sports composeront le meilleur programme pour 2020 ».

Les 26 sports présents aux Jeux de Londres ont ainsi été revus en fonction d’une quarantaine de critères, comme leur popularité, leur universalité mais aussi leur bonne gouvernance, et c’est la lutte qui est arrivée en queue de peloton.

En 2009, le softball et le baseball avaient connu un destin similaire quand ils avaient été évincés du programme des JO-2016, faisant place à l’arrivée du golf et du rugby à VII à Rio de Janeiro.

La lutte figurait au programme des Jeux Olympiques antiques en 708 avant JC et la lutte gréco-romaine est apparue aux premiers Jeux Olympiques modernes à Athènes en 1896.

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