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Fin de la grève des ouvriers sur les chantiers des jeux Olympiques à Rio

Les milliers d’ouvriers qui paralysaient depuis lundi plusieurs travaux destinés aux jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro ont repris le travail après avoir obtenu une hausse de salaire de 8%.

« Nous avons obtenu 8% d’augmentation contre les 7% proposés par la direction et nous avons repris le travail jeudi », a déclaré vendredi à l’AFP le président du syndicat des travailleurs de la construction lourde de Rio, Nilson Duarte Costa.

Les chantiers du stade Engenhao, du complexe Deodoro, de l’aéroport international du Galeao, du port et ceux de la ligne sud du métro et de la route trans-olympique étaient paralysés à 70%, selon lui, ce qui représente près de 10.000 travailleurs.

Le syndicat des industries de construction lourde (patronat) a affirmé quant à lui que 30% des ouvriers seulement avaient cessé de travailler et qu’ils devront compenser les jours non travaillés au cours des deux prochains mois.

L’Entreprise Olympique Municipale avait indiqué en début de semaine que seule une faible part des travaux du secteur nord du complexe Deodoro – où se dérouleront les épreuves de onze disciplines des JO – avait été touchée par la grève et que cela n’aurait donc pas de conséquences dramatiques.

La grève a été déclenchée alors qu’est attendue prochainement une mission des membres du Comité olympique international (COI). Au cours de sa dernière visite à Rio, fin février, le COI avait attiré l’attention sur le calendrier serré des travaux concernant le terrain de golf, le vélodrome et la piste équestre.

Les épreuves d’équitation auront lieu dans le complexe de Deodoro, situé dans un quartier pauvre de Rio. Cette ville sera la première d’Amérique du Sud à accueillir des JO, qui auront lieu du 5 au 21 août 2016.

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