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Curry, à la poursuite du titre « Meilleur joueur d’une finale NBA », ce dernier trophée qui le fuit

Avec son adresse diabolique à trois points, Stephen Curry a terrassé Cleveland (122-103) dimanche et peut viser le seul trophée qui manque encore à son palmarès, celui de meilleur joueur d’une finale NBA, même s’il n’en a jamais fait un objectif.

A 30 ans, Curry a déjà tout gagné ou presque: deux titres NBA en 2015 et 2017, deux trophées de meilleur joueur NBA en 2015 et 2016, sans oublier une impressionnante collection de records avec Golden State, son équipe depuis 2009.

A l’issue du deuxième match de la finale 2018, il a ajouté une ligne de plus à son palmarès en marquant neuf paniers à trois points, améliorant d’une unité le record pour une finale détenu depuis 2010 par Ray Allen, alors joueur de Boston. « C’est plutôt cool, quand on sait qui le détenait depuis huit ans », s’est félicité le meneur de Golden State qui a également battu le record de tentatives à trois points dans une finale NBA avec 17 (contre 15 précédemment).

Son insolente réussite, résumée par son septième tir primé réussi de la soirée, loin de la ligne et en reculant, surprend encore ses coéquipiers. « Je me suis dit qu’il n’avait aucune chance de marquer, mais c’était le tir parfait et assassin qui nous a donné 14 points d’avance », a admiré Klay Thompson, autre tireur d’élite.

– 29 points par match –

Grâce à Curry qui a fini la soirée avec 33 points, Golden State n’est plus qu’à deux victoires d’un troisième titre de champion en quatre ans.

Les play-offs avaient pourtant mal commencé pour le N.30 de Golden State, né comme son grand rival LeBron James à Akron, dans l’Ohio, alors que son père, Dell, a joué une saison (1987-88) avec les Cavaliers.

Blessé à la cheville droite puis au genou gauche, il a manqué les deux derniers mois de la saison régulière et le 1er tour des play-offs contre San Antonio (4-1).

Il lui a fallu, sans surprise après une longue absence, plusieurs matches pour retrouver ses marques, mais depuis le troisième match de la finale de conférence Ouest contre Houston, il est redevenu « Chef Curry », celui qui assaisonne ses adversaires avec ses dribbles déroutants et son insolente réussite.

Sur les sept derniers matches, il tourne à une moyenne de 29 points et a réussi 39 tirs primés.

– « Soirée spéciale » –

Du coup, son nom revient avec insistance pour le titre de meilleur joueur de la finale 2018 qui lui a échappé en 2015 pour revenir à son coéquipier Andre Iguodala, en 2016 (LeBron James) et en 2017 (Kevin Durant).

« Chaque année, on me demande si je pense à ce trophée. Pour moi, quand on regarde une carrière, ce n’est pas le trophée qui marque le plus. Si nous sommes champions et que je ne suis pas le +Finals MVP+, je serai tout aussi heureux », a-t-il assuré.

« Je n’ai jamais pensé aux distinctions individuelles, même avant d’avoir mes deux trophées de MVP, cela n’a jamais été un but », a poursuivi Curry.

A Golden State, malgré les impressionnants CV de Curry, Durant, Thompson et Draymond Green, tout le monde doit tirer dans le même sens et servir le collectif, maître-mots de Steve Kerr depuis sa nomination en juillet 2014.

« Je ne me suis pas réveillé ce matin en me disant +Je vais battre le record de paniers à trois points+ », a insisté Curry.

« Mon but, comme pour tous mes coéquipiers, est de jouer le mieux possible. Au final, c’était une soirée effectivement spéciale avec ce record, mais j’espère qu’il y aura bientôt une soirée encore plus spéciale », a-t-il conclu, dans un sourire.

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