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Comment LeBron James est devenu un brillant tireur

LeBron James a fêté ses 33 ans le 31 décembre. On pourrait s’attendre à ce qu’il faiblisse peu à peu. Or, la couronne du King n’a jamais été aussi brillante.

LeBron James est une force de la nature. Sur le plan athlétique, il surpasse même le plus grand de tous les temps, Michael Jordan. Il en est à sa quinzième saison de NBA et a déjà passé plus de 50.000 minutes sur le parquet, dans 1.300 matches, championnat régulier et play-offs compris. Il a rarement été blessé malgré son style de jeu : un bélier puissant, rapide et explosif. Obsédé par la volonté de progresser, James a ajouté une nouvelle arme à son arsenal : un mortel tir à distance. Non qu’il ait été nul à cet exercice, dans le passé, mais il n’est pas un marqueur de race comme Stephen Curry.

La star des Cleveland Cavaliers a modifié sa technique l’été passé : désormais, il fait partir le ballon de plus haut, dans ce qu’on appelle le shot release. Il y a été contraint pour ménager son coude, qui a subitement gonflé après les dernières finales. À sa grande surprise, James a ainsi obtenu un pourcentage de réussite plus élevé et il a conservé cette technique après la disparition de l’inflammation. Pour la perfectionner grâce aux conseils de coéquipiers passés et actuels, tous brillants tireurs, comme Mike Miller, Ray Allen, James Jones et Kyle Korver.

Jusqu’à présent, le quadruple MVP a conclu victorieusement 57 % de ses tirs et 41 % de ses trois-points – les meilleures notes de sa carrière avec ses lancers francs -78,5 %, à une fraction des 80 %, une marge qui constitue le seul objectif restant de sa carrière.

Ces pourcentages ont porté la moyenne de points de LeBron James à 28,4, son meilleur score depuis 2009-2010. Pour le moment, sa moyenne d’assists (9,2) est même son record personnel. Après le départ du droitier Kyrie Irving aux Boston Celtics, James a tiré encore un peu plus le jeu de Cleveland à lui, surtout suite au mauvais départ de l’équipe et à la longue blessure du point guard Isaiah Thomas, arrivé de Boston en échange d’Irving. James est surnaturel dans le quatrième quart d’heure et dans les cinq dernières minutes. Aucun joueur ne marque autant ni ne délivre autant d’assists dans le fameux clutch time.

À 33 ans, LBJ joue en plus 37,3 minutes par match. Un seul autre joueur de NBA, Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks), fait mieux. Beaucoup d’observateurs se demandent commet il tient le coup. Pas lui. Il explique même :  » Je ne suis qu’à 80 % de ma meilleure forme pour le moment. Je dois être à 85 % en janvier, à 90 % en février, à 95 % en mars et à 100 % en avril, au début des play-offs. Je dois alors tenir ce rythme jusqu’aux finales en juin.  » Ça lui rapportera peut-être un cinquième titre de MVP. Reste à voir si ce sera suffisant pour devancer les favoris au titre, les Golden State Warriors de Kevin Durant et Stephen Curry.

Par Jonas Creteur

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