Malgré de gros investissements, Milan ne décolle pas. Dimanche soir, il doit absolument se ressaisir dans le derby » chinois » contre l’Inter.
Milan est septième après sept journées. Soit comme l’année passée au même moment. Mais depuis, le club a été repris par un ambitieux consortium chinois qui a transféré onze joueurs pour un montant total de 230 millions. L’objectif : une place en Ligue des Champions la saison prochaine. Pour l’heure, Milan est plutôt la preuve que l’argent ne se traduit pas nécessairement en succès.
L’Inter n’a pratiquement rien dépensé en transferts cet été mais n’a encaissé que trois buts en championnat alors que Milan en est à dix, alors qu’il a conservé son gardien, Gianluigi Donnarumma, et engagé un défenseur renommé, Leonardo Bonucci. Il n’a que la neuvième défense de Serie A.
Bonucci est la principale cible des critiques. Il est nettement moins bon qu’à la Juventus. À l’issue d’un match qui lui avait valu des critiques, l’arrière a reçu un like du médian Manuel Locatelli, un des rares joueurs de Milan à être resté. Par mégarde, s’est empressé de préciser celui-ci. L’entraîneur pense que Bonucci se met sans doute trop de pression.
Vincenzo Montella a aligné une équipe différente lors des onze matches disputés jusqu’à présent, tant sur la scène nationale qu’internationale. Donnarumma, Bonucci, Franck Kessié et Lucas Biglia sont ses seuls titulaires attitrés mais Biglia n’est pas encore le régisseur qu’il avait été à la Lazio ces dernières années.
Montella a une chance : la direction l’a immédiatement protégé. Un changement d’entraîneur n’est pas à l’ordre du jour, a déclaré le club après la défaite à domicile contre l’AS Rome. En outre, Carlo Ancelotti, ancien entraîneur de l’AC, a déclaré après son limogeage du Bayern qu’il n’entraînerait pas d’autre club cette saison. Le directeur général Marco Fassone a quand même précisé que désormais, il attendait de l’équipe des prestations dignes de Milan.
Par Geert Foutré
